GENERIQUE: A LA RECHERCHE DES VRAIES VALEURS

D'abord un petit coup d'oeil aux 100 derniers visiteurs sur ce blog:

86 de France - 8 d'ESPAGNE - 3 des ETATS UNIS - 1 de BELGIQUE - 1 du JAPON - 1 de GRECE

Dois-je préciser que j'aime cette diversité, ce metissage culturel; en tout cas j'en profite pour saluer tous ces cinéphiles visiteurs( en m'excusant de n'écrire qu'en Français ( et encore !).

C'est jamais facile de tenir un blog en essayant d'être intéressant pour donner à comprendre le bon cinéma, la bonne télévision (du moins comment je le conçoit à mon petit niveau) pour que celà soit un complement au savoir, à la vie.... et sortir de l'idée qu'une association comme "Espaces interculturels" n'est là que pour vendre,  à prix réduit, des milliers de places de cinéma dans l'année aux hospitaliers marseillais(sans faire aucun bénéfice). Le rêve reste qu'après avoir lu les messages du blog, on ait donné envie d'aller au cinéma pour tout un tas de bonnes raisons, ou regarder la télé sans la hantise de s'endormir devant ou de zapper à tout bout de champ...

Avez-vous compté tout le personnel et l'énergie que ça demande pour faire un film depuis le Producteur jusqu' au CLACKMAN ?:

Le producteur, le scénariste, le dialogiste le metteur en scène , le fabricant des costumes, le décorateur, le Directeur artistique, les musiciens, le chef photographe, les cameramans, les assistants, le script- girl ou boy, l'ingénieur du son, le perchman, le photographe sur le plateau, les maquilleurs, les acteurs,les électriciens, le personnel administratif (toujours dans l'ombre )..... Bref, des dizaines de mêtiers différents, de savoir faire différents, pour un objectif unique:  faire un FILM! C'est pas pour rien que les génériques sont si longs et difficiles à lire, sur fond musical, pour permettre aux spectateurs  de repartir bon grés, malgré.

J'essaie de procéder comme le conseillait Walter BENJAMIN : j'essaie de creuser pour  anticiper un futur possible et souhaitable qui pour l'heure reste enfoui sous des couches de souvenirs dispersés et disparates:

"Il ne faut pas craindre, dit il, de revenir sans relache, sur les même faits, de les étaler comme on étale de la terre, de les fouiller comme on fouille un terrain, car les faits sont seulement des gisements, des couches, qui livrent qu'à l'issue d'une méticuleuse exploitation ce qui constitue les vraies valeurs recélées dans tout le sous sol.... La recherche infructueuse y a part aussi bien que celle qui aboutit, et c'est pourquoi, le souvenir ne doit pas procéder par récit, encore moins par compte rendu, mais sur un mode littéralement épique, rhapsodique; éprouver sa pioche en des lieux toujours nouveaux, pousser la prospection vers des couches de plus en plus profondes." (WALTER BENJAMIN)

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