PEUT-ON CLONER UN FILM ?
La sortie de "WARS CLONE" qui prétend présenter à l'écran "STAR WARS" "comme on l'a jamais vue", n'a comme nouveauté que d'être un film d'images de synthèses, genre bande dessinée avec pour les personnages un petit côté mangas racoleur. Cela a très peu à voir avec la haute qualité des derniers films d'animations sortis sur écran.
Seuls, peut être, les enfants des consoles y trouveront un intérêt, et encore à condition d'être né après la saga des vraies Star wars. Ici on se contente de la guerre des clones de bas étage, façon jeux vidéo....
Dans la Saga de Georges LUCAS on avait cloné le chasseur de prime pour créer une armée de clones. Ici, dans WARS CLONE, on essaie de cloner un film, sans plus de succès que pour le clonage humain. D'abord parce que le clonage d'images est un non sens qui n'apporte rien de plus que les copies de films. Ici ça ressemble plus au "pompes" griboullées pour les exam' par un réalisateur paresseux.
Est-ce là d'abord du clonage ?
Dans le clonage humain on prélève sur un adulte une cellule différente de la peau , ensuite on l'introduit dans une ovule préalablement vidée de son noyau. L'embryon ainsi obtenu est ensuite introduit dans une " mère porteuse". Au final , le nouveau né devrait posséder le même patrimoine génétique que l'original. Ce procédé de clonade "reproductif" est pour l'heure loin de donner satisfaction et c'est tant mieux. Déjà on note depuis la brebis DOLLY que si on peut cloner toute sortes d'animaux, de la souris à la vache, le résultat sur le long terme n'est pas folichon.; Ca reste une version moderne de la Fable de LAFONTAINE " les animaux malades...".).
Tout ce que l'on peut espérer de bon dans le clonage humains c'est qu'il reste artificiel avec la nano technologie pour soigner des maladies jusque -là incurables.
C'est peut être tout cela qu'il faudrait dire aux spectateurs de WARS CLONE
En attendant, comme disait Boris VIAN:
" Ne vous tourmentez pas. Quand le monde sera plein de robots, quoi de plus facile que d'en inventer un doté, par construction, de la haine de son espèce?.
Alors, tous transformés en Nérons aux mains blanches, nous jouerons de la Lyre avec une ficelle et une boite de conserves en regardant flamber à nos pieds les hangards où les robots se tordront dans les braises comme de présomptueuses fourmis, aux accents majestueux d'une chanson composée par un jongleur prodige de deux ans, élevé dans les pattes d'une tigresse à l'abri du monde civilisé"
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