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ESPACES interculturels CINEMA
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2 septembre 2008

INJU ou L'ENVERS DE L'ESTAMPE JAPONAISE

Barber SCHROEDER rêvait de faire un film au JAPON, son rêve est réalisé; mais il nous confirme que rien n'est simple au pays du soleil levant.

Pourtant, comme il est dit dans "le nouvel OBS" qui l'a rencontré :" en Colombie, Il a tourné "la vierge des tueurs" clandestinement sous la menace permanente d'un enlèvement, d'une tentative d'extorsion, pourtant, il n'a j'amais eu si peur que pendant le tournage au Japon":

"Cette fois, je redoutais chaque jour de ne pas pouvoir tourner le lendemain. Je n'avais pas peur pour moi mais pour le film, qui à tout moment pouvait être arrêté définitivement"(BARBER SCHROEDER)

Il a été obligé d'employer une GEISHAS pour veiller que le rôle de la Geishas était conforme à la réalité (alors que cette profession spéciale est en cadre d'extinction). Filmer à Tokyo n'a pas été non plus une sinécure; pour filmer de jour ou de nuit (avant 22 heures) dans les rues de Tokio, il faut d'abord obtenir l'autorisation écrite de tous les habitants!

Il avait pris la précaution de s'entourer d'un chef opérateur, d'un ingénieur du son  et du premier assistant Japonais, mais le cinéma Japonais voulait aussi imposer la vedette, ce que Barber a refusé car il préférait LIKA MINAMOTO une japonaise de paris.

BREF, Il a fallu à SCHROEDER  9 mois de patience et 3 mois de tournage pour mettre au monde du cinéma "INJU, la bête dans l'ombre" qui sort le 3 septembre en salle.

"je sais maintenant pourquoi TOKYO est si peu présente dans les films...Il est interdit de tourner après 22 heures et hors de question de filmer à KYOTO"

On comprend aussi pourquoi le cinéma japonais a tant de mal à se maintenir en vie. Ca rejoint, ce que l'on constate quand on regarde vivre les japonais, c'est loin d'être aussi simple et aussi beau que les anciennes estampes.

Mais pour ne pas en rester sur une note noire comme "INJU" (c'est un polar)vous pouvez suivre DASOLA sur son blog qui en août a commentée le livre du Haruki Morutami:"Kafka SUR LE RIVAGE", livre qui par bien des côtés, conforte l'idée que SCHROEDER a réalisé son rêve de faire un film sur ce japon difficile à comprendre mais fascinant à essayer de filmer, même si aujourd'hui c'est l'envers de l'estampe japonaise.

*

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Commentaires
E
Voilà c'est fait, j'ai vu Inju, le dernier Schroeder.<br /> En même tps, j'en ai profité pour relire ton article sur ce film déroutant.
E
merci pr cet article passionnant!<br /> J'irai voir le film "Inju": Barbet Shroeder fait partie de ces réalisateurs que je trouve intéressants.<br /> Je ne savais pas que les conditions du tournage furent aussi difficiles!
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