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ESPACES interculturels CINEMA
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  • Plus seulement des spectateurs privilégiés mais des regards critiques sur tout ce que l'on nous donne à voir au Cinéma sur ses problématiques et son rôle. Ecouter -voir ce qu'est la vie.
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29 avril 2010

J'AI OUBLIE DE TE DIRE : CA TOMBE BIEN, MOI AUSSI

On pourrait presque parler d'une trilogie cinématographique: MAMMUTH-TENGRI-J'AI oublié de te dire.Une trilogie plus sociale que romanesque. La dernière partie pourrait se résumer par une des paroles du Héros en fin de vie (Alzheimer):

"Ne t'éloigne jamais de tes Rèves" !

"J'ai oublié de te dire" est le premier long métrage de LAURENT VINAS-RAYMOND avec ses qualités et les défauts dus manque d'expérience et sans doute était-il impressionné par cet acteur Egyptien de 78 ans mais qui a gardé toute sa superbe d'acteur de cinéma : OMAR SHARIF (césar du meilleur acteur 2004 ) dont il a fait le héros masculin qui donne la réplique à la jeune Emilie DUQUENNE. le tout enrobé dans les décors du paysage Pyréneen avec une musique de belle couleur qui a pour auteur Josiane Budovicz accompagnée par MOUSTAKI et CALI.

Si j'inscrits ce film dans une trilogie c'est que déjà, comme le dit son réalisateur: " c'est avant tout une histoire d'amour et de vie" qui se présente un peu comme un final sans feu d'artifice et sans mariage : "je souhaite que ressorte fluidité, fraicheur et simplicité".

Ce film est une autre facette que les deux précedents cités, même si aucun des réalisateurs ne s'est concerté (je suis même pas sur que les trois se connaissent?). Ici, le Héros masculin ne rève plus à refaire sa vie mais à la cloturer dignement. Cet artiste qui a été un bon sportif (cycliste) et qui s'est donné à fond dans la peinture trouve, au hasard d'une rencontre, l'élément féminin qui va lui permettre de passer le témoin et qu'ainsi son rève va se continuer à l'infini (Dans ce film vous remarquerez aussi que le Ciel est souvent bleu). La jeune femme est en quête, elle, d'une identité, d'un avenir, pour gommer ce passé d'ados quelle traine comme un boulet. L'artiste ne manque pas de lui rappeler qu'il y a des ages pour tout, des ages pour apprendre et des ages pour enseigner et que tous les deux ont dépassés la limite. Et quand quelqu'un essaie de le ramener à ce que pensent et font les autres, il réponds:"je ne suis pas les autres".

Ce film parle de la fin de vie (par mort naturelle ou provoquée : l'Euthanasie), mais ignore l'autre côté traité par les deux autres films, le côté politico-social qui environne et quelque part aussi conditionne les évènements; on a l'impression que nos personnages ne vivent pas dans le même pays que nous, dans ce système du capitalisme ultralibéral qui désocialise, qui détruit le contrat social et les principes élémentaires de solidarité et justice sociale à partir du travail ordinaire. En revanche il procède comme si la culture sportive et culturelle est le meilleur moyen pour ne pas échouer du début à la fin (sujet de réflèxion pas évoqué dans les deux autres films).

Ces trois films ont un sens; à vous de voir si vous voulez ou devez choisir? mais une chose est sure? c'est plus instructif qu'IRON MAN 2, et tout aussi divertissant, si vous avec plus de 15 ans. Vous croyez vraiment que demain il suffira de se greffer une pile atomique (dernière innovation technologique) pour devenir invincible et éternel sans finir comme robot justicier?

*

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Commentaires
C
Omar Shariff. Et un césar en plus en 2004 !
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