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ESPACES interculturels CINEMA
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  • Plus seulement des spectateurs privilégiés mais des regards critiques sur tout ce que l'on nous donne à voir au Cinéma sur ses problématiques et son rôle. Ecouter -voir ce qu'est la vie.
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16 juin 2010

EYES OF WAR: AUTANT EN EMPORTE LA GUERRE

Avec "EYES OF WAR" Danis TANOVIC ne pouvait pas totalement s'affranchir de son précédent succés "no man's land" surtout que son deuxième film avait été un échec commercial. mais en acceptant ce projet il avait pris soins de dire qu'il était d'accord que parce que l'intrigue tirée d'un livre dépassait les seuls enjeux d'un film de guerre. Son expérience de la guerre vécue dans son pays lui faisait se demander des années plus tard s'il était possible de se reconstruire aprés une expérience aussi dramatique et vivre  une vie normale ? Le fait que le personnage principal soit un reporter de guerre bléssé qui rentre chez lui alors que son camarade de travail à disparu en chemin (il disparait ou meurt plus de 1000 journalistes et reporter chaque année dans les conflits de la planète) lui a donné a pensé que c'était là le bon interlocuteur qu'il fallait pour se poser ce genre de question. Le reporter anti héros désarmé et muni seulement d'une caméra qui sera notre oeil informateur est quelqu'un qui sur le terrain, dans son travail, ne peut pas se permettre de trembler à l'idée de se qui peut se passer,il n'a que le souci de tout filmer sans faire de second degré. Et c'est ainsi que si l'expérience l'endurcit elle le ronge petit à petit. C'est un mêtier ou on ne fait pas carrière plus de Dix ans , sauf comme l'a dit un grand reporter de guerre " a devenir fou".

Quand enfin, pour les plus chanceux ils rentrent à la maison sain et sauf ou blessés aucun  ne retrouve une vie normale le lendemain, même s'il a la chance d'avoir une femme courageuse et patiente. Il lui faut prendre le temps de tout évacuer et de se reconstruire. Dans le cas du Film, on laisse entendre que l'aide d'un psy peut aider ? Pas sur que l'on trouve à chaque fois un doc aussi sympa que celui incarné par Christofer LEE " Il a fondé une institution psychiatrique qui  s'occupe des patients qui ont en commun ce que la plupart des gens appellent des crimes atroces" sans perdre son humour.

Pour DANIS TANOVIC son film " parle d'amour, il est au centre de EYES OF WAR":

" je crois que c'est l'amour qui m'a ramené à la vie, après la guerre de Bosnie. j' ai eu l'impression d'être mort-vivant pendant des années. Et puis j'ai rencontré ma femme et j'ai ressenti un désir pour la première fois depuis longtemps. Je pense que c'est ce qui arrive à marc (le héros du film) il est devenu une sorte de mort-vivant et il se sentait d'avantage exister au kurdistan qu'à Londres - un sentiment que je comprends très bien"

Le financement de cette production internationale (35 millions de dollars) a été facilité par la présence d'acteurs Comme Colin FARREL  et Christopher LEE.

La première partie du film est basée sur la fin du reprtage au KURDISTAN  et forcement celles et ceux qui on vu NO MAN'S LAND trouveront que EYES ne parvient pas à dépasser les qualités du premier et qu'il a un peu trop tendance à se caler dans une démonstration de savoir faire. Il a tourné camera à l'épaule avec de legers mouvements pour que la caméra soit la plus discrète possible. Dans cette partie "reportage": " s' il y a un message que j'aimerai transmettre avec ce film - de tous mes films d'ailleurs- c'est qu'il n'y a rien de pire que la guerre" (D.T)

"Triage" était le tître envisagé au début .

La deuxième partie où brille COLIN est psychologique: " on compte rarement sur une histoire dont le hétros se sent extrêment coupable... J'ai d'ailleurs pensé à MARLON BRANDO dans sur les quais".Elle se passe dans DUBLIN

COLLIN FARREL a aimé son personnage , même s'il lui a fallu perdre 20 kg, "car déjà la lecture du scénario m'a poussé à m'interroger sur la cause que défendent ces deux reporter-journalistes: Pourquoi font-ils ce mêtier? Quel impact cela à -t-il sur leur vie?.... le monde de  marc est vraiment coupé en deux mais les évènements du KURDISTAN ont pour effet de rapprocher ces deux univers si bien que la frontière disparait totalement... Mon personnage n'a jamais perdu son humanité .Je crois que si on perd ça alors on devient probablement irrécupérable".

SEAMUT DESNY  qui a assuré la photographie explique: "il fallait que la lumière soit aussi naturelle que possible...comme on tournait dans des lieux différents, on a obtenu des luminositées trés contrastées... la lumière directe du soleil n'est pas trés flatteuse pour les comédiens et du coup on a envisagé de tourner avec le soleil dans le dos autant que possible"

La musique est de LUCIE CODOY  avec des consignes précises de DANIS qui est lui même musicien.

*

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Commentaires
T
Intéressante, ton analyse... Encore un qu'il faut que j'aille voir !
C
j'aurais fait la liaison avec No Man's Land et un autre film dans le même genre (mais son titre m'échappe).
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