NOSTALGIE DE LA LUMIERE : LE REEL ET LA REALITE
Ce document de 90 mn de PATRIO GUZMAN est ciblé sur un endroit précis du CHILI , sans doute le plus célèbre situé à 3000 m, un désert (Atacama) sur lequel on a bâti un des plus célèbre observatoire astronomique pour approcher au plus près du monde réel de l'univers qui est la nature objective.
On sait que malgré les progrès de la technologie on ne pourra jamais atteindre ce monde dit réel. On ne peut que le contempler de loin. Même si on sait que ça restera inexplorable, pour pouvoir l'observer intelligemment encore faut il qu'au départ on soit convaincu, comme disait Max PLANK ( découvreur des Quanta....), que l'on soit convaincu qu'il faut explorer tous ce qui est explorable dans l'univers.
Le vrai monde réel est un monde MÉTAPHYSIQUE totalement inaccessible car la réalité métaphysique ,explique Planck, repose entièrement à l'intérieur de l'expérience et non derrière un extérieur qui n'existe pas.
Entre le monde réel de la phénoménologie et le monde de la métaphysique il n'existe aucun lien entre eux. Mais ce que nous appelons la réalité (terrestre) a elle aussi un sens métaphysique et c'est sur cette réalité que nous nous appuyons pour progresser dans les recherches scientifiques.
En résumé, on sait que le monde des objets est un monde réel provisoire en contraste avec le monde des sens. C'est un monde provisoire qui n'est réel que le temps où il existe, il n'est pas immuable ni permanent, ni stable. Il peut être détruit comme n'importe lequel de nos objets quotidiens. Il est toujours provisoire, jamais définitif. Voilà pourquoi aussi dans ce documentaire on voit des femmes de disparus Chiliens sous la dictature de PINOCHET creuser, depuis 30 ans, le Désert d'ATACAMA pour retrouver les reste éparpillés des victimes..
Ce documentaire titré " Nostalgie de la lumière" fait référence à la lumière observée par les astronome. Lumière qui a été émise il y a des milliards d'années par des étoiles qui ne sont pas éternelles mais qui peuvent aider à approcher le réel de la nature qui nous environne. Ce documentaire est aussi un travail de mémoire parce que , comme il est clairement dit:" CEUX QUI N'ONT PAS DE MÉMOIRE VIVENT NULLE PART". Ce n'est pas à proprement parler un documentaire politique.
Nostalgie de la lumière est une Métaphore provoquée"par la correspondance géographique" dit le réalisateur, qui ajoute: " je crois que la matière même du film vient d'une série de métaphores qui se trouvaient dans le désert bien avant notre arrivée. Les métaphores existaient déjà , je n'ai fait que les filmé...ce sont ces femmes qui ont poussé à passer à l'acte. Quand j'ai lu dans un journal qu'elles creusaient la terre avec leurs mains aux pieds des télescopes, alors je me suis résolu à faire enfin ce film dans un langage direct"
le but de ce documentaire est de garder espoir sur notre possibilité de faire la lumière un jour sur toutes les choses qui relèvent de l'astronomie, de l'ethnographie ou de la politique, même si pour l'heure 60% des assassinats sous la dictature PINOCHET resté non élucidés.
Patricio n'a pas fait un film d'observation qui décrive le désert en expliquant quoique ce soit.
Il a mis quatre ans pour trouver les moyens de ce film : " je ne veux pas l'expliquer, je veux interroger, pousser des portes comme le font les scientifiques lorsqu'ils se questionnent sur l'origine de la vie.... Nous nous débattons au cœur d'une industrie de moins en moins tolérante et qui nous pousse à fabriquer des stéréotypes. On a l'impression d'être dans un trou noir. Un trou noir qui chaque nuit traverse le ciel du CHILI".
J'espère vous avoir donné de bonnes raisons d'aller voir ce documentaire qui démontre aussi qu'une imagination intuitive est une imagination artistiquement créative.
*
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F15%2F33%2F408655%2F59526615_o.jpg)