Charlot : le fim était muet mais son cinéma parle

Je n'avai pas aimé l'homme qui avait déclaré pour ses 82 ans à la presse :" tant pis si celà déçoit, mais je dois dire que je n'ai jamais aimé que l'argent et les femmes. Faire rire les gens ne m'a jamais intéressé en soi.Faire rire mon patron était autrement important pour moi, il souriait, j'étais content...." il avait ajouté: "si l'argent représente tant pour moi c'est qu'il faut  remonter à ma jeunesse pour le comprendre. Sans jamais avoir crevé de faim, j'ai été extrèmement pauvre. Et être pauvre est la pire des humiliation. Je crois qu'il importe d'apprécier la richesse et le luxe à leur juste valeur sans l'avoir été. Tous les problèmes du monde, le vietnam et les autres, m'ont toujours laissé indifférent. Cette passion de l'argent et des femmes expliques que je ne me suis jamais engagé politiquement"

Charles Spencer Chaplin, venait de céder à la télévision ses droits pour la diffusion de ses fims pour 33 millions de francs ( plus une participation pour 60% aux bénéfices).

Mais je voulais comprendre pourquoi j'adore l'auteur, le réalisateur et le producteur de la série des "Charlot" et aussi la suite, les "temps modernes" ....dont il disait aussi :" la vérité c'est que la société de tolérance m'ennuie; il n'y a plus rien de nouveau".

Je me suis donc penché sur un de ses films muets qui a pour cadre général un plateau de cinéma. ET c'est comme ça que j'ai découvert que si ce que disait l'homme était la vérité,  celle de son cinéma est celle d'un trés grand créateur du XXe siècle

Dans ce court métrage, on compte pas moins d'une trentaine de comédiens et de figurants, sans compter un pantin. Une vingtaine d'hommes et 3 femmes dont une qui se transforme en femme-homme machiniste et une qui est une potiche de salon.

Dans ce film, Chaplin fait ce qu'il appelle du "Conformisme élégant" pour montrer ce qu'il pense de l'homme en ce début de siècle et à la veille d'une guerre mondiale, mais son Charlot, même s'il est l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours ( il est aux petits soins pour la peau de l'ours qu'il n'a même pas tué) reste un lache, trés individualiste sur les bords " faites ce que je fais", qui agit pour s'en sortir ...seul, presque un révolté qui ne croit qu' à l'amour de soi; bref, un solitaire amoureux de la belle vie.  Ce film muet nous dit beaucoup de chôses avec les quelles on peut être d'accord ou pas , mais qui ne laisse personne indifférent.

je dis ça pour les jeunes qui ont envie de ne pas seulement ingurgiter toutes les images qu'on leurs envoit dans l'espoir de leur faire croire qu'il n' y a rien à comprendre et qu'il faut tout avaler.

Dans de prochains messages je reviendrai en détail sur tout ce qui se dégage de ce film de Chaplin  à travers les éléments de décoration, comme des personnages pour au final traiter de la "souffrance au travail" qui elle n'est pas du cinéma. Mais n'attendez pas pour voir ou revoir ce "charlot" si l'occasion se présente, moi j'appelle ça un vrai chef-d'oeuvre !

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