La médaille d'or du navet cinematographique
"Astérix aux JO" avait la prétention d'être un "divertissement familial" capable d'intéresser 300 millions de spectateurs selon les dires de son producteur, coréalisateur et coscénariste, avec l'idée aussi de réussir ce qu'il appelle le "merchandising" (vente de produits dérivés) ("aujourd'hui en france" du 30 janvier). Ca restera sans doute, en cette année de jeux olympique, comme le plus cher "navet" cinématographique. Comme quoi, il ne suffit pas d'aligner des vedettes et engloutir 78 millions d'€ pour faire ne serait-ce qu'un film de divertissement.
En fait, ce film, si tenté que cela en soit un?, n'est même pas capable de montrer les conditions économiques et matérielles qui ont permis sa réalisation. Cette dérive cinématographique digne des "trader"n'est qu'une esthétique mercantile de pseudo-cinéma ( de la pub). La quantité de "vedettes" du film avait sans doute pour raison d'être de permettre de trouver de l'argent plus facilement, mais au final, elles masquent totalement l'écran de leur personnalité en dévalorisant leur statut de vedettes.
N'importe qui avec de l'argent peut fabriquer des images et des sons pour essayer d'en tirer profit, mais ça ne suffit pas pour permettre à un film d'exister et c'est tant mieux!.
(seul bémol à cette critique: il a rapporté quelques euros à 2500 figurants intermittents du spectacle)