GAL: UNE QUESTION SIMPLE

"G.A.L un Crime d'ETAT" de MICHEL COURTOIS avec JOSE GARCIA est encore un film qui va mettre à mal les consciences des "bien pensants" qui, au cinéma, ne rêvent à rien d'autre qu'à se divertir.

Ce film basé sur le témoignage véridique du Journaliste MELCHOR MIRALLES, producteur du film, est trés bien documenté, et pose, comme le dit Courtois, des questions simples, même si elles sont embarassantes pour nos bonnes consciences:

-"Quel prix, nous démocrates, sommes prêts à payer pour notre sécurité?" et de préciser :

"Si je peux faire du divertissement au sens noble du terme et exprimer mes convictions, je suis le plus humaniste des metteurs en scène".

Combien, comme moi, découvrirons à travers ce film la réalité de ce qu'était vraiment le GAL (GROUPE terroriste créé par le gouvernement ESPAGNOL DE  FELIPE GONZALES (I980) pour éliminer les activistes terrosistes de l'ETA qui avaient trouvés refuge en france) et le mal qu'il a pu faire, en toute impunité, pendant des années ( plus de 30 morts dans des attentats aveugles) ?. Qui pouvait imaginer qu'un gouvernement socialiste, qui avait connu ce qu'était la dictature de Franco, pouvait approuver et soutenir un commando de fascites, pour soit disant exterminer les térroristes de l'ETA, en sachant que les Attentats du GAL tuaient des innocents ? .

"On m'a accusé de faire un film de droite, à charge  contre les socialistes au pouvoir."

de faire un film noir sur l'ESPAGNE délivrée du Franquisme:

" Je voulais retrouver l'atmosphère des années 8O dans un pays à peine sorti de la dictaure franquiste".

Ce film laisse d'autres questions dans l'ombre; par exemple, que savait le gouvernement Français des actions du Gal en France ?....

Ce n'est jamais bon de gommer de sa mémoire les questions qui gènent car on ne peut jamais faire son deuil.

Comme le rappelait Jean CLAIR:

"la sottise insondable du militaire, à toutes les époques et sous tous les régimes. A SANTIAGO du CHILI a été brulé (dans les années 70) un livre consacré au cubisme. Les militaires avaient cru qu'il s'agissait d'un livre consacré à Cuba; Le même livre de KOESTHER fùt, en 1933, brûlé par les nazis puis, quelques années plus tard par les staliniens...Horreur du bibliocaste "de droite" qui brûle par peur la parole qui'il détient".

La libye, jamais en reste, à fait brûler il n'y a pas trop longtemps, en place publique, des instruments de musique européen qui "dénaturaient la culture musulmane" et on vous passe toutes les horreurs actuelles, un peu partout dans le monde où personne n'est à l'abrit.

Non, rien n'est simple, nulle part, mais encore heureux qu'il existe des films comme "GAL"(groupe Terroriste de libération) pour que personne puisse dire " Je ne savais pas".

*