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ESPACES interculturels CINEMA
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23 novembre 2009

SAMSON ET DELILAH: LE CINEMA ARBORIGENE EST NE

Les plus anciens n'auront pas oublié le "SAMSON et DALILA" de Cecil B DE MILE (1949) avec son Samson (VICTOR NATURE) ce juif qui se bat pour l'indépendance de son peuple, ce qui l'oblige à réfreiner l' amour passion de DALILA. Ni comment cette dernière  lui coupe les cheveux qui sont à la source de sa puissance physique, avant de le faire emprisonner pour en faire un esclave enchainé qui parviendra malgré tout à faire s'écrouler le temple des oppresseurs.

60 ans plus tard De WARWICK THOMSON signe son premier Film Long métrage  qui s'inscrit pleinement dans la suite de l'Histoire.

Si vous avez qu'une seule bonne raison de vous précipiter pour voir "SAMSON ET DELILAH" dites vous que la CAMERA d'OR qu'il a reçu à Cannes, cette année, avait été précédée, lors de sa projection devant une salle qui, à la fin, s'est levée pour saluer, comme il se doit, LA NAISSANCE DU CINEMA ARBORIGENE avec ce Premier Grand film courageux.

De WARWICK THOMSON est un arborigène métis qui a fait un film sur sa communauté en ne rien cachant de la vie quotidienne dans ce désert Australien. Disposant de peu de moyen, il a réussi à aller à l'essentiel sans diminuer la beauté et la force des images pour rendre compte du contexte et de ce peuple spolié, réduit à une sorte d'esclavage, qui ne survit que par le système débrouille en vivant dans des baraques de tôles agitées par le vent et chauffées à blanc par le soleil. Le silence qu'ils observent, et que le réalisateur rend bien, vaut tous les discours. Ces jours qui n'en finissent pas de se reproduire à l'identique  font de cette "réserve" humaine un camp qui ressemble à un cimetière de morts vivants.

l'Histoire des descendants de SAMSON et DALILA n'est pas un remix d'histoire ancienne ( Samson est un jeune paresseux qui tourne en rond et qui se shoote à l'essence et Delilah une fille qui soigne sa grand mère à l'extérieur de la réserve du mieux quelle peut. Delilah, au contraire de Dalila ne fait guerre attention au SAMSON qui la courtise. A la mort de sa grand mère, c'est elle qui se coupe les cheveux ainsi que le veut la tradition des WARIPIRES pour le deuil. Mais quand le drame éclate, ils décident cette fois d'affronter ensemble les évènements pour survivre en pensant que peut être la Ville  accueillera ces missionnaires singuliers et leur permettra de vivre une autre vie (sans se soucier de devenir du peuple Arborigène ?).

Warwick n'a pas de message à délivrer; ses personnages ne font pas parti des Héros du "livre des juges" (Bible). Mais il n'oublie pas pour autant qu'à 13 ans il ressemblait au Samson de son film " un enfant perdu, qui buvait, fumait, volait et se battait" alors que sa mère travaillait pour que vive la radio et la télé Arbiorigène du centre de l'autralie. Les personnages de son film  sont des ARBORIGENES d'aujourd'hui confrontés à la réalité cruelle de nos sociétées inégalitaires où même l'eau n'est pas répartie partout pareil. Comme beaucoup de pauvres miséreux, partout dans les pays dit sous développés, les gens sont seuls et livrés à eux même pour tenter de survivre  en faisant de l'amour la seule bonne raison pour continuer. Saluons l'AUSTRALIE d'avoir permis cette naissance du Film Alborigène.

WARWIRCK n'a fait aucune concession  pour que ce film plaise et se transforme en une classique histoire d'amour. Il donne cependant à son film une gravité qui fait partie, selon lui, de la bible et qui a un contenu moral. En cela aussi il est dans la continuité de l'histoire racontée par Cecil B dDE MILE; souhaitons lui de pouvoir disposer des mêmes moyens pour ses prochaines réalisations.

Ados, Thomton s'était retrouvé dans une école religieuse " je ne sais pas comment, mais le gosse des  rues que j'étais s'est mis à aller à l'église deux fois par jour" C'est dans ce monastère qu'il avait appris le respect de soi même. Par la suite il est devenu Dj à la radio de sa mère avant de travailler dans l'unité cinématographique qui lui a donné l'occasion d'étudier le film Australien, puis de réaliser ses premiers courts métrages.

C'est sans doute son passé de DJ qui lui a fait choisir pour son grand film la musique hard rock arborigène , des morceaux de country et autres du folklore mexicain;

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Commentaires
L
J'ai adore ce film qui ressemble a un documentaire tellement il est authentique mais aussi tellement violent !! je suis partie avant la fin mais aimerai absolument la connaitre!!!
L
J'ai adore ce film qui ressemble a un documentaire tellement il est authentique mais aussi tellement violent !! je suis partie avant la fin mais aimerai absolument la connaitre!!!
M
naissance du cinéma arborigène! hyper interessant, je veux voir même sans lire l'article jusqu'au bout, mon ordi faisant des siennes en ce moment à nouveau
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