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ESPACES interculturels CINEMA
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  • Plus seulement des spectateurs privilégiés mais des regards critiques sur tout ce que l'on nous donne à voir au Cinéma sur ses problématiques et son rôle. Ecouter -voir ce qu'est la vie.
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12 janvier 2010

LA FIN DE LA PAUVRETE?: UN FILM D'ECOLES

Ne nous le cachons pas, on va voir plus facilement un film qui traite de l'écologie et de la menace qui pèse sur les espèces animales du fait du réchauffement climatique, qu'un film qui parle de la pauvreté que l'on cotoie tous les jours et dont on sait à présent que ça se passe pas que chez le voisin; on se sents moins culpabilisé, on se trouve plus facilement des excuses, on a moins honte..."Responsable mais pas coupable". Aussi quand sortent des films comme " la fin de la pauvreté?", on mise sur le peu de publicité fait autour de lui, le nombre restreint de salles courageuses pour le mettre au programme, afin d'aller voir autre chose d'un peu plus rassurant et de moins culpabilisant. Et commenter un tel film sur un blog comme je le fais, est loin de pouvoir constituer un début de rédemption : Le "responsable et coupable" demeure chez moi aussi... Je voudrais juste apprendre un jour que ce film fait l'objet d'un travail de classes avec des élèves d'écoles qui restent encore les derniers innocents  qui, devenus adultes, parviendront, peut être, à remplacer le point d'intérrogation du tître par un point d'exclamation.....

JEAN JACQUES BEINEIX producteur de cinéma avec "Cargo Films distribution" s'est porté caution pour que ce film soit diffuser comme il le mérite " comment peut on encore ignorer la pauvreté" qui s'étend ?. Il est accompagné dans sa démarche par  des auteurs/historiens ou professeur américains, Belges et français, un prix nobel d'économie anglais, divers mouvements et associations du Kenia, Bresil, Bolivie Vénézuela, Tanzanie, Inde et même des banquiers et des conseillers economiques de banques mondiales...( plusieurs sociétées américaines se sont joints à la production de ce film).

Son réalisateur PHILLIPPE DIAZ  n'est pas non plus un débutant dans la carrière qu'il poursuit actuellement à LOS ANGELES (USA). "MAUVAIS SANG" son 3° long métrage avait été salué par 3 CESAR. En tant que producteur indépendant, il aide à la découverte de nouveaux talents (Binoche, Hug GRANT.... Installé en Amérique, il continue à faire des films "sociaux"

Ce n'est pas un film pour culpabiliser, c'est un film à la fois didactique et démonstratif dans son déroulement qui commence avec la découverte de l'AMERIQUE qui inaugure du capitalisme qui va se mettre en place un peu partout dans le monde avec une colonisation implacable ( la bible dans une main , le fusil dans l'autre ) afin de convaincre les populations converties de servir de main d'oeuvre gratuite en étant ravalé au rang d'esclave pendant que les conquistadors s'enrichissent et enrichissent leurs pays avec des ressources naturelles jusque là inexploitées.

600 ans plus tard,  les pauvres ne sont plus esclaves , du moins sur le papiers, mais restent dans un  état de pauvreté et de dépendance totale couvert de dettes . Les resto's  du coeur vont trés vite trouver leur limite. Dans la moitié de la planète les populations ne beneficient pas de la terre qu'ils occupent, l'accés à l'eau et à la nourriture reste un problème pour la majorité des gens que l'on exploite en prétendant les assister. "la fin de la pauvreté ?" montre comment ce système sournois et odieux évolue, s'adapte avec les crises, les guerres. Il dresse un constat sans complaisance en sachant que pour nos générations actuelles c'est déjà trop tard mais dans l'espoir que pour  les générations futures cette concentration de richesses qui cause la pauvreté refuseront ce système inégalitaire qui risque d'imploser quand on aura atteint dans 20 ans les 9milliards d'habitants (6 actuellement). Est-il possible d'inverser cette mentalité de conquistardor du néolibéralisme ? Combien de temps le Nord va -il pouvoir continuer à ce que la pauvreté du Sud demeure et que les inégalités augmentent avant que la violence explose?

En 1 h 44' ce long métrage ne fait pas dans le misérabilisme, il donne des élèments pour comprendre à partir de l'expérience de l'Histoire lointaine et présente qui agite le mouvement collectif humain. Ce n'est ni un film de découverte, ni pour culpabiliser mais une occasion de réflèchir ensemble aux conséquences du choix de société qui a été fait. Il est ancré dans le réel, la pauvreté n'est pas une fatalité divine....

Comme Dirait DIAZ " maintenant ou plus tard"(Now and later) on sera bien obligé de prendre position;

"Ne rien dire, ne rien faire, s'apparente à de la non assistance à l'humanité en danger"

-Jean Jacques BEINEIX-

*

ERIC RHOMER

Un cinéaste qui se livrait difficilement malgré qu'il ait fait partie de la "Nouvelle vague" qui a étudié les rapports des humains dans la société nouvelle: leurs tourments amoureux. Sa formation de professeur de lettre et son entourage famillial ont certainement influés sur sa façon d'aborder la pratique du nouveau cinéma des années 60. Ce rédaccteur en chef des "cahiers du cinéma" (57 à 63) a fait des films, tout à fait personnel,qui lui ressemblent sous formes de "contes moraux" autour de la femme qu'il soigne dans ses dialogues  simples et en passant en revue ce qui va contribuer à sa libération (qui n'est toujours pas achevée) pour continuer par des "comédies et proverbes et contes " où le hasard de chaque destin est abordé par Rhomer et sa façon de vivre les choses. En mélangeant acteurs confirmés (TRINTIGNANT, DUSSOLIER) et  jeunes comédiens, il fait éclore de nouveaux talents (LUCHINI) mais, paradoxalement, peu de femmes (DOMBASLE). Est-ce parce qu'il n'aimait pas se livrer lui même qu'il à fouillé l'intimité des autres?. Maniaque et discret sur sa vie privé, Il disserte plus facilement sur la vie des autres, leurs moeurs, surtout si ce sont des femmes. Côté cinéastes, il a fort bien défendu des grands réalisateurs comme HICHCOCK, ROSSELINI, RENOIR .

" Tous mes films tournent autour de problèmes de choix, problème grave, mais traité sur le ton de la comédie... Je fais un cinéma profane où la religion n'est jamais abordée explicitement, mais où les valeurs morales des personnages font partie de la tradition chrétienne. Le christianisme y apparait souvent de manière paradoxale " (On retrouve dans ces expressions son petit côté bourgeois moraliste).

En bon professeur il s'est attaqué aussi à des portraits choyés de Mallarme, Hugo, E Poe et autres héros ( chrétiens) pour transposer dans des documentaires des textes de références tout en faisant du cinéma "commercial"

Même si on ne partage pas l'idéologie de ses films, l'esthétique dont il a su les entourer feront qu'ils seront revus sur le petit écran avec curiosité et sans déplaisir.

Son film "le RAYON VERT" avait obtenu un "lion d'Or" à Venise (1986)

*

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Commentaires
M
le cauchemar de darwin dans le même genre, nous montre des images de dénuement extreme dus à la mondialisation,les pays du nord se délectent avec les fins filets de perche du nil, les locaux ont juste droit aux tetes et aux emballages avec lesquels les enfants fabriquent une matiere blanche qu'ils sniffent
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